Gabriel MARTINET - Visite qui prend son temps - LAON et le LAONNOIS

Les visites conférences que je vous propose reposent sur une recherche indépendante de plus de quarante ans, à partir de livres écrits de Jacques Legoff, de Georges Duby, de Suzanne Martinet, des Evangiles Apocryphes édition de la Pléiade, de Roland Bechmann, de la Bible de Jérusalem ou la T.O.B, du Lexique et Floraison des symboles de la collection Zodiaque. Mes visites vous parlent de la cathédrale qui est toujours visible actuellement. Je dis ce que l’image et les écrits confrontés amènent à voir.

Que nous révèlent-ils ? Platon, Pythagore dans l’Antiquité, puis saint Augustin et Boèce, donnent au "Nombre" beaucoup d’importance au point qu’ils soutenaient que qui ne connaît le nombre ne peut comprendre le monde. Pourquoi les tailloirs des chapiteaux dans la nef sont-ils différents de ceux du chœur ? Que vient faire "la Pierre d’Angle" au milieu de la nef, et que signifie-t-elle ?

La cathédrale est une image du monde, du cosmos. La cathédrale est une architecture impressionnante de chiffres.

Pourquoi faire visiter la cathédrale sous le nom de « Notre Dame » alors que sa dédicace est, dés la promulgation de la petite église Notre Dame au titre de cathédrale, « Saint-Sauveur, Notre Dame et de tous les Saints » ?

La théologie de la cathédrale se réfère dans certaines images aux textes apocryphes. Quelles sont-elles ?

Que signifie la représentation du rhinocéros ou de l’hippopotame sur la façade de la cathédrale ? Y a t-il toujours, une histoire, une légende, un texte qui permettent la compréhension de leur présence ?

Vous découvrirez les raisons de la présence des bœufs au sommet des tours de la cathédrale. Pourquoi des aigles, des dragons, des salamandres, des ours ? Pourquoi sont-t-ils, pour certains d’entre eux, vêtus ?

De quoi parlent-ils ? De quand datent-ils ? Y a-t-il une suite logique à leur lecture ? Pourquoi la Médecine est-elle associée aux Arts libéraux ? Pourquoi la Nativité de la verrière du chœur n’est-elle pas une vraie Nativité ? Que vient faire la légende de Théophile dans les vitraux du chœur ?

Quelle est l’architecture de la cathédrale et quelles sont les inventions techniques qui accompagnent sa construction ? Comment peut-on découvrir sur le bâtiment l’évolution du chantier ? Est-il possible de dater les parties de cette architecture ? Y a t-il un lien entre la musique et l'architecture de la cathédrale ?

Le Laonnois est une des rares régions du Nord de la France qui conserve un nombre important d'églises romanes. Il garde une trace de cet art très influencé par l’architecture carolingienne malgré la floraison de l’art gothique et des destructions dues à l’histoire du début du XXe siècle.

L’église de Chivy est certainement la plus vieille église actuellement visible du Laonnois. Elle est construite sur un tertre celtique. A l’intérieur nous trouvons plusieurs éléments celtes de réemplois, ainsi que des éléments mérovingiens et carolingiens. Les restes d’une iconostase nous rappellent que la christianisation s’est faite par des orientaux et que la séparation des églises catholique romaine et orthodoxe se réalisa au XIe siècle. L'église présente la plus vieille charpente de France encore visible

Cette église bénédictine nous présente un bestiaire fantastique extrêmement impressionnant qui n’a rien à envier aux églises de Bourgogne ou du Poitou-Saintonge. Cet imaginaire se lit et donne lieu à découvrir de nombreuses légendes et traditions sur la symbolique des animaux.

Edifice romano-gothique du XIIe siècle, influencé par la cathédrale de Laon, l'église présente une qualité de sculptures tout à fait exceptionnelle par le travail de la taille mais aussi par l’enseignement qui y est développé. Le clocher, édifié en plusieurs étapes, est sans nul doute un des plus travaillé de l’art roman.

Edifice avec un chœur et des chapelles de style roman et deux transepts du XIVe et XVe siècle, le chevet du chœur de l'église est orné de décors fantastiques. Sur une double corniche se manifestent des acrobates, chimères, monstres, âne musicien et autres nombreuses figures à caractères érotiques pour en rester là. Que viennent-ils faire sur ces murs d’édifices religieux ?

Toutes ces églises sont de vrais livres d’Histoire sur l’architecture du Moyen Age, mais aussi sur le mode de vie et les préoccupations de ces hommes médiévaux qui étaient loin d’être aussi frustes et grossiers que voudrait nous le faire croire le mot médiéval ou Moyen Age.

Première fondation de Norbert de Xanten, et maison mère de l’ordre, l'abbaye est fondée en 1125. Elle est remaniée au XVIIIe siècle par des abbés mécènes. L'abbaye est surnommée « la Versailles des abbayes ». J’ai découvert en 1995 sa copie réduite datant du XIIe siècle. C’est un peu comme aujourd'hui, on se reporte sur l’abbatiale de Paray le Monial pour se faire une idée de l’abbaye de Cluny.

Outre la visite de la Caverne du Dragon, je vous propose un cheminement sur ce lieu de mémoire, telles que la visite et les explications des cimetières (Allemand, Français, Britannique et Italien), de certains villages reconstruis (Craonne, Paissy, Monthenaut), ainsi que leurs églises. C’est par ces dernières que la reconstruction trouve tout son sens et que l’on perçoit le mieux ce qui préoccupait les esprits des habitants du Chemin des Dames. Je souhaite aussi vous faire découvrir non seulement la férocité des combats mais aussi les séquelles et les conséquences que cette guerre a généré au niveau de la population, de l’habitat et du milieu de vie.

Il est des lieux de découverte tout à côté de chez vous, des lieux qui vous surprennent surtout par leur discrétion, des lieux de trésors ignorés. De nombreuses personnes, en peine de connaissance artistique, courent au Louvre ou vers toute grande exposition en pensant que les chefs d’œuvres de l’art se trouvent dans de grandes institutions. La collection Jeanne d’Aboville est l’exception qui confirme la règle. Elle est « un petit musée Condé » comme celui de Chantilly sans en avoir la renommée. Et pourtant celle-ci renferme des œuvres exceptionnelles du XVe au XIXe siècle, pour tout amateur de peintures flamandes et hollandaises surtout, mais également allemandes, italiennes, françaises.